Damien Abad est vice-président des Républicains et député de la cinquième circonscription de l’Ain.
Même s’il affirme vouloir attendre la fin du débat pour se positionner, il se dit prêt à réfléchir à la question au travers d’un "débat ouvert, apaisé, et qui transcende les clivages idéologiques."
Il s'interroge sur les difficultés morales et éthiques d'une PMA sans père, cependant il nous rappelle un principe de réalité "nous vivons dans une économie ouverte, où les femmes vont en Belgique ou en Espagne pour recourir à la PMA dans des conditions qui ne sont pas satisfaisantes en termes de suivi médical."
Marlène Schiappa est la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Elle est favorable à l’ouverture de la PMA pour toutes les femmes, afin de mettre fin à la discrimination qui fait que des femmes y ont accès et d’autres non, en raison de leur vie amoureuse.
Elle a plusieurs fois estimé qu'il s'agissait d'une mesure de "justice sociale" permettant de mettre fin à une "forme de discrimination à l'égard des femmes lesbiennes et célibataires" et à "l'inégalité" entre celles qui ont les moyens financiers de recourir à des PMA à l'étranger et celles qui ne les ont pas.
Jérôme Guedj est député socialiste de l'Essonne.
Il a signé avec 99 autres députés socialistes, une tribune en faveur de la PMA, publiée sur Mediapart le 27 novembre 2018.
Il est pour la PMA pour toutes. Les couples homosexuels font ce que les professionnels appellent du "tourisme procréatif", c'est-à-dire la PMA à l'étranger, notamment en Belgique et en Espagne. En autorisant la PMA, il pense abolir les inégalités entre les couples qui peuvent se le permettre et ceux qui ne le peuvent pas.
Il est biologiste de la reproduction et professeur émérite à l'université Paris Descartes.
Le docteur Pierre Jouannet explique que les couples homosexuels peuvent maintenant se marier et adopter en France. Pourtant, on ne leur permet pas de procréer. Il s'exprime en faveur de la PMA pour toutes "les femmes qui souhaitent procréer pour devenir mères vont à l’étranger ou font des inséminations artisanales en France, et pas dans les meilleures conditions éthiques et sanitaires."
Il trouve contradictoire qu'on interdise au femmes d’accéder à un acte auquel elles ont recours de toute façon.